Die Internationale

 
Man sollte sie kennen, DIE Hymne des Sozialismus, Marxismus, Kommunismus und  der Sowjetunion (1917-44), ein Standardlied eben. Passenderweise ist sie auch französischen Ursprungs, zumindest was den Text angeht – im Juni 1871 von dem Dichter Eugéne Pottier geschrieben, einem Veteranen der Pariser Kommune. 
Die Melodie stammt aus dem Jahr 1888, ihr Komponist war ein Belgier namens Pierre Degeyter.
Auch er entstammt dieser politischen Bewegung – Degeyter lebte ebenfalls in Frankreich und war als Dirigent des Arbeitergesangsvereins von Lille tätig.

Wir schauen kurz in die Zeit zurück: Der Deutsch-französische Krieg 1870/71 führt in Frankreich 1870 nach der Gefangennahme Napoleon III. zur Ausrufung der Republik. In den weiteren Kriegswirren findet sich 1871 eine Nationalversammlung in Bordeaux zusammen, in Paris entsteht eine sozialistische Kommune. Doch schon bald wird diese Bewegung mit Gewalt niedergeschlagen. Unmittelbar danach entstand dieser Text...

Heute ist es vielleicht schwer nachzuvollziehen, welche Umstände damals herrschten. Monarchen, „Patrizier“ und ein Karl Marx, dessen Gedanken schon 1864 zur Gründung der Internationalen Arbeiterassoziation führten – es roch nach dramatischen gesellschaftlichen Veränderungen. Denn die Industrialisierung brachte nicht nur Fortschritt und Wohlstand, sondern auch Unsicherheit, eine neue Armut und Abhängigkeit. Auch in Deutschland entstanden daher Parteien der Arbeiterschicht. Und trotz aller heute bekannten Erscheinungen wie den Stalinismus träumten sie damals von Gerechtigkeit und einem besseren Leben.  

  

L’Internationale

 
Text: Eugéne Pottier, 1871
Musik: Pierre Degeyter, 1888
 
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère :
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !
 
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale

Sera le genre humain
(2x)
 
Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !
 
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale

Sera le genre humain
(2x)
 
L’État opprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez, languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle
« Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
 
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale

Sera le genre humain
(2x)
 
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s’est fondu
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
 
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale

Sera le genre humain
(2x)
 
Les Rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air, et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux
 
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale

Sera le genre humain
(2x)
 
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours !
 
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale

Sera le genre humain
(2x)

 
=> Die deutsche Internationale

 

Literatur: u.a. Daten der Weltgeschichte; Wikipedia